Musée du Chateau d'Argent

Journal décembre 2022

Mensuel du Château dArgent - N° 48 - Décembre 2022

SIGMUND FREUD : La Féminité. 
 
S. Freud : - Nouvelle suite de leçons dIntroduction à la Psychanalyse (1932) :
                  Œuvrescomplètes, Presses  Universitaires de France, volume XIX, p. 195 ss.
                  (Gesammelte Werke, Bd. XV, 207 S.). 
                    - De la sexualité féminine (1931) : OC XIX, 9 – 28. (GW Bd. XV). 
                    - Un cas dhomosexualité féminine (1920) : OC XV, 235-262. (GW Bd.  XII, 271-302).  
 
Freud a traité plusieurs cas de psychothérapie féminine. Il semble toujours que c’est pour lui un domaine annexe. La femme reste à ses yeux un mystère. Il avait beaucoup de contacts amicaux et professionnels avec des femmes : de son temps, elles pouvaient déjà faire des études de médecine et plusieurs de ses collaboratrices étaient psychiatres ( 1 ). Il s’était marié en 1886, à 30 ans, avec Martha Bernays, qui en avait 25, et a eu six enfants, dont trois filles ( 2 ). Sa vie affective avait semblé très pauvre. Avait-il eu une liaison avec sa belle-sœur Minna ? ( 3 ). Il est tombé gravement malade vers 1920 et a dû être opéré d’un cancer de la mâchoire une vingtaine de fois. Pour atténuer ses douleurs il prenait de la cocaïne. A le lire, on a l’impression qu’il a du ressentiment contre les femmes, notamment la sienne et quand il parle du sexe féminin, son sujet d’étude est plutôt la petite fille ou l’adolescente. Il essaie volontiers de transposer les résultats de ses analyses masculines sur le sexe féminin, mais sans y réussir.
 
Et c’est la raison pour laquelle il en arrive à une conclusion importante : le complexe d’Œdipe, dit-il, ne s’observe que chez les garçons , pas chez les filles. Si l’on s’est plu à trouver chez les petites filles un « complexe d’Electre », c’est pour lui une erreur ( 4 ).
L’itinéraire de la maturation sexuelle est différent chez le garçon et chez la fille.
Pour le premier, c’est très simple : dès sa naissance, le garçon est attaché affectivement à sa mère. Il ne changera jamais. C’est sa mère qu’il va choisir et continuer en son épouse plus tard. Le père demeure un rival ainsi, d’ailleurs, que toute la fratrie. Nous en parlerons plus loin.
Chez la fille, c’est également la mère qui, dès le départ, est l’objet d’amour. Cet attachement fusionnel à la mère peut durer jusqu’à la cinquième année et caractérise la phase « masculine » de la fille en ce sens qu’elle se comporte comme étant du sexe opposé à la femme-mère. L’attachement de la petite fille change d’objet aux alentours de ses cinq ans et entre dans une phase féminine, quand c’est le père qui devient le centre de son univers. Le père est alors aussi l’exemple, le modèle auquel la fille veut ressembler. Plus tard, l’époux sera choisi en fonction de ce modèle paternel. Un sentiment de haine vis –à-vis de la mère se met en place plus tôt, avant le changement d’attache.
Mais tous les sentiments, là-aussi, sont ambivalents.
La haine de la petite fille peut avoir différentes sources : la plus primitive est le reproche de n’avoir pas eu assez de lait maternel ou d’avoir dû le partager avec un enfant nouveau-venu.
Ce dernier-né donne à la fille le sentiment d’être moins aimée, surtout quand s’y ajoutent les privations et les interdictions de l’éducation.
L’hostilité de la petite fille vis-à-vis de sa mère peut durer toute sa vie ; la plupart du temps elle est surmontée, mais en partie seulement.
Un hostilité au père apparaît aussi très tôt chez la fille. Le père est ressenti comme un intrus, un gêneur. Plus tard, changeant d’objet d’attachement et se tournant vers lui, la fille lui en veut de sa relation à son épouse : elle lui enlève l’exclusivité que d’ailleurs ses frères et sœurs lui avaient déjà ôtée.
Les sentiments ambivalents de l’être humain font donc apparaître dès la naissance, et bien avant le déclanchement du complexe d’Œdipe, de l’hostilité voire de la haine à la fois contre la mère, le père et la fratrie. Et plus tard, contre tout ce qui prend la figure de ceux-ci.
La femme alors, reporte cette ancienne hostilité sur son époux, dans le mariage , ce qui, d’après Freud, conduit beaucoup d’unions à l’échec. Un second mariage est alors porteur de plus d’harmonie, l’hostilité ramenée de l’enfance dans le premier étant évacuée. Freud s’élève contre les doctrines religieuses qui nient cette ambivalence ( 5 ) .
 
Et de conclure  en 1931 :
« Notre impression, ici, est que nos énoncés sur le complexe dŒdipe ne conviennent en toute rigueur que pour lenfant masculin () On ne peut parler de complexe dŒdipe que pour le garçon » ( 6 ).
L’angoisse et la haine du garçon vis-à-vis du père, provient de la crainte de la castration qui est amenée par l’éducation. Cette appréhension n’existe pas pour la fille ; chez elle c’est plutôt l’angoisse de ne pas être suffisamment aimée par la mère.
Un sentiment d’infériorité ne peut pas se développer chez la fille en conséquence de sa constitution physique différente et apparemment diminuée par rapport à celle du garçon.
Elle ne sent inférieure que si elle n’est pas aimée ( 7 ).
Dans sa phase masculine d’attachement à la mère, les analystes femmes ont constaté que la petite fille est tout aussi agressive et irritable que le garçon. Plus tard, elle devient plus douce, obéissante et meilleure élève que le garçon ; plus intelligente aussi, avoue l’auteur ( 8 ) .
Dans ces années 1931, Freud apporte une précision révolutionnaire à sa théorie du complexe d’Œdipe en disant : « Notre impression, ici, est que nos énoncés sur le complexe dŒdipe ne conviennent en toute rigueur que pour lenfant masculin (). On ne peut parler de complexe dŒdipe que pour le garçon » ( 9 ).
 
Le plus important, dans ces études sur la féminité, c’est, pour Freud, d’arriver à la conclusion que les deux sexes, masculin et féminin, ne sont absolument pas définis.
Chacun passe régulièrement d’un sexe à l’autre, et alterne avec des phases masculines et féminines. On observe parfois même les deux pendant les mêmes périodes mais sur des points différents ( 10 )
Chez les animaux non plus, les sexes ne sont pas clairement définis : ce sont souvent les femelles qui sont les plus agressives, et les mâles qui s’occupent des petits. ( 11 ).
L’enfant a une prédisposition bisexuelle ( 12 ), et ainsi la distinction entre les deux genres est bien loin, pour Freud, d’être tirée au clair ( 13 ) .
« Dans le cours de nombreuses vies, on en arrive à une alternance répétée de périodes dans lesquelles cest la masculinité ou bien la féminité qui a pris le dessus (). Une part de ce que, nous autres hommes, appelons lénigme de la femme, découle peut-être de cette expression de la bisexualité féminine » ( 14 ) .
La bisexualité est d’ailleurs propre à la nature humaine en général, même si elle est plus manifeste chez la femme ( 15 ).
 
Le développement vers l’homosexualité est le suivant ( 16 ) :
Chez le garçon, il peut y avoir hostilité vis-à-vis de la mère, admiration amoureuse pour le père, ce qui va déterminer l’orientation sexuelle à l’âge adulte.
Pour la fille, l’admiration pour la mère, le désir de l’imiter, l’attachement fusionnel jamais dépassé peut aussi déterminer plus tard l’orientation amoureuse vers le genre féminin.
Il peut y avoir aussi, et en même temps, une hostilité vis-à-vis du père, soit parce que la mère déjà éprouvait cette hostilité, ou parce qu’il s’agit d’une indignité du père que réprouve la fille, et qui l’oriente de façon hostile contre les hommes : « Lattitude de défi et de vengeance contre le père la ( maintient) dans lhomosexualité » ( 17 ).
Dans son exposé sur un cas d’homosexualité féminine, Freud raconte l’histoire d’une jeune fille qui s’était maladivement attachée à une femme de mœurs douteuses, bien plus âgée qu’elle, et qui la repoussait. Ses parents ayant essayé de casser la relation, la fille s’est jetée sur les voies de chemin de fer.
C’est l’occasion, pour Freud, d’analyser le phénomène du suicide : «  Nul ne trouve lénergie psychique pour se tuer si, premièrement, il ne tue pas du même coup un objet avec lequel il sétait identifié, et si, deuxièmement, il ne retourne pas par là contre soi-même, un souhait de mort qui était dirigé contre une autre personne » ( 18 ).
L’inconscient de tous les humains est rempli de souhaits de mort, même contre des personnes aimées ( 19 ).
Au cours de l’adolescence, l’homosexualité est courante. « Il faut aussi, chez lindividu normal, un certain temps avant que se soit imposée définitivement la décision sur le sexe de lobjet damour » ( 20 ). Chez la fille, l’homosexualité provient d’une fixation infantile à la mère ( 21 ).
Dans ce traité sur un cas d’homosexualité féminine, Freud tente aussi d’expliquer l’homosexualité masculine ( 22 ).
Le phénomène de l’homosexualité n’est pas aussi tranché que le dit l’opinion publique. Pour notre auteur, il reste un mystère ( 23 ). Néanmoins il reconnaît que l’homosexualité présente en général trois caractères pas forcément concomitants : l’hermaphrodisme physique, l’hermaphrodisme psychique, et le choix d’objet, à savoir une femme pour une femme et un homme pour un homme ( 24 ).
La psychanalyse a pu déterminer deux faits fondamentaux concernant l’homosexualité :
1) Les hommes homosexuels ont eu une fixation particulièrement puissante à la mère.
2) Tous les hommes, même s’ils manifestent une sexualité « normale », ont une forte homosexualité latente ou inconsciente ( 25 ).
On ne peut donc pas, sur la base de des données, estimer qu’il y aurait un troisième sexe, créé par la nature, car lhomosexualité se retrouve toujours dans les deux premiers sexes, masculin et féminin.
Le problème de lhomosexualité ne peut être, pour Freud, résolu que par la recherche biologique, et non par la psychanalyse. Cette dernière doit se contenter de dévoiler les mécanismes qui ont conduit au choix amoureux inversé.
La psychanalyse ne peut même pas - et ne doit pas - pratiquer une thérapie de l’inversion utilisable universellement, mais doit procéder au cas par cas.
 
En conclusion, il faut dire, selon la formule consacrée, que Freud était un homme de son temps : l’époque était misogyne, comme elle était militariste, intolérante, puritaine et antisémite. Pudeur et mystère enveloppaient les femmes. Pris dans les guerres et les conflits politiques, à l’aube de l’immense expansion de l’industrie, les hommes avaient d’autres chats à fouetter que d’analyser le secret de la féminité. Très entouré de dames à problèmes, Freud a essayé de s’y consacrer. Mais on a l’impression qu’il a seulement essayé. L’essentiel de son attention a été dirigé, non vers l’homme, comme on pourrait le croire, mais vers l’enfant. La petite fille et le garçonnet n’ont plus de secrets pour lui. La femme, en revanche, reste pour Freud un mystère, malgré son mariage, ses trois filles, ses liaisons et les psychothérapies féminines qu’il a pu entreprendre. Au regard de l’ampleur de son œuvre, il a consacré peu d’études à la femme. On sent son embarras de se trouver en domaine inconnu, sur un sol mouvant. La psychologie masculine n’est pas la psychologie féminine. Les deux ne se complètent pas : elles sont incompatibles. L’homme s’insurge contre ce qu’il ne comprend pas, ou s’en détache. Le malaise de Freud vis-à-vis de la femme peut expliquer la misogynie persistante de toutes les civilisations et sur tous les continents. Partout, et depuis la nuit des temps, c’est la même gêne. Dans son entourage, les divorces étaient monnaie courante : Marie Bonaparte avait divorcé deux fois. Les infidélités et liaisons passagères étaient encore plus fréquentes, et le sont toujours. S’y ajoutent aujourd’hui plus que jamais, les féminicides.
On n’a jamais osé se demander si vraiment hommes et femmes sont faits pour vivre ensemble. L’homosexualité qui se développe légalement dans certains pays, mais a toujours existé, essaie d’être une réponse à cette question et une tentative d’atteindre une vie commune plus harmonieuse.
 
D. Vincent. 
N O T E S  :
 
( 1 ) Les collaboratrices de Freud : une étude intéressante est celle d’Elizabeth Roudinesco : Les premières femmes psychanalystes (Conférence donnée à l’Université de Columbia, le 13 octobre 1997). Ces futures psychanalystes étaient d’abord des femmes de la bourgeoisie juive viennoise, qui avaient fait une analyse en cabinets privés.
Alors qu’en France l’Université s’est ouverte aux femmes en 1868 (la première femme médecin étant Mme Bres, docteur en médecine en 1875), en Autriche-Hongrie les Facultés ne n’accueillent des femmes qu’en 1890, et ce sont surtout des Musulmanes qui pratiquent la médecine vis-à-vis de femmes bosniaques. Jusqu’à la fin du XIXe siècle, il n’y a pas de femme médecin en Autriche. En Allemagne, les femmes ne peuvent entamer des études médicales qu’à partir de 1898. La première femme médecin se rencontre à Heidelberg, en 1900. (Voir : Marcel Beaudoin : Les femmes médecins, ouvrage paru en 1901, dont s’inspire l’exposé de Mme le Docteur D. Penneau : La femme médecin à travers les âges et les pays, qui paraît sur internet).
La première société de psychanalyse fondée par Freud en 1902 (« La société psychologique du mercredi ») était composée de 24 membres dont aucune femme.
En 1910, l’International Psychoanalytical Association fondée par Freud et Sandor Ferenczi comporte 58 membres dont 1 seule femme : Margarethe Hilferding (1871-1942). Dans une conférence sur l’amour maternel, en janvier 1911, elle exposa que celui-ci n’est pas inné mais acquis. Freud se rallia à cette thèse, montrant que la nature féminine n’est pas, selon lui, vouée d’emblée à la maternité.
En 1938, on dénombrait 149 membres dont 42 femmes dans l’Association internationale de Psychanalyse.
Emma Eckstein, fut la première femme psychanalyste (1865-1924), avec laquelle Freud a entretenu une correspondance.
Hermine von Hug-Hellmuth (1878-1924) fut la première femme psychanalyste d’enfant.
Tatiana Rosenthal (1885-1921), membre de l’Association psychanalytique, travailla elle-aussi surtout dans l’éducation et la psychanalyse des enfants. Engagée dans le marxisme et le féminisme, elle s’appliqua à diffuser la psychanalyse en Russie.
Parmi d’autres femmes psychanalystes, notons encore Anny Angel-Katan, Grete Bibring-Lehner, Berta Bornstein, Sabrina Spielrein, Lou Andréas-Salomé, grande amie de Freud.
Peu à peu, les femmes et les idées féministes s’imposèrent dans les milieux psychanalytiques, avec des pionnières comme Anna Freud, Hélène Deutsch, Marie Bonaparte, Ruth Mack-Brunswick, Jeanne Lampl de Groot, Mélanie Klein. Elles étaient en général d’anciennes patientes ou élèves de Freud, issues d’un milieu aisé qui leur permettait d’accéder à des études de médecine. Certaines venaient d’autres pays : la Pologne, la Suède, la France, comme Sophie Morgenstern ; elles s’employèrent à diffuser les théories de Freud dans leur propre pays ou ailleurs, telle Mélanie Klein, venue de Hongrie, établie en Angleterre à partir de 1925.
 
( 2 ) Voir : Katja Behling : Martha Freud, la femme du génie (2006, en traduction française).
Freud épousa le 13 septembre 1886 Martha Bernays, après quatre ans de fiançailles. Le mariage avait été retardé pour des raisons pécuniaires.
Martha était née le 26 juillet 1861 dans une famille juive de Wandsbeck près de Hambourg. Freud, très épris, écrivit 1.539 lettres à Martha pendant leurs fiançailles. On a pu déceler dans ces lettres le fondement des idées et de la méthode freudiennes. Incroyant, il accepta quand même un mariage religieux à la synagogue.
Freud et Martha eurent six enfants, de 1887 à 1895 : Mathilde, Jean-Martin, Olivier, Ernest, Sophie, Anna.
Après la naissance difficile d’Anna, le couple se résolut à l’abstinence, la seule option possible pour les ménages d’alors : on sait que la même option avait été prise par Napoléon après le dramatique accouchement du Roi de Rome : « Pauvre femme, comme elle a souffert ! avait-il dit de Marie-Louise. A ce prix-là je ne veux plus dautres enfants ». Ce qui pouvait expliquer la liaison de l’Empereur avec Marie Walewska, et celle de Freud avec sa belle-sœur Minna.
 
( 3 ) Minna, la sœur cadette de Martha, née en 1865, vint habiter chez les époux Freud en 1896, et y restera définitivement. Elle avait sa chambre à côté de la leur. Minna avait été fiancée à Ignaz Schönberg, docteur en philosophie orientale, nommé à l’Institut indien d’Oxford, mais atteint de tuberculose. Il annula ses fiançailles en 1885. Etait-ce seulement parce qu’il prévoyait sa mort ? Avait-il soupçonné que Minna aimait déjà Freud ? Ignaz mourut en 1886, l’année du mariage de Martha. Dès lors, Minna résolut de demeurer célibataire. Pourquoi ?
Minna et Freud s’entendaient trop bien. Ils firent de nombreux voyages ensemble, de plusieurs semaines parfois, Martha restant à la maison avec les enfants. C’est Carl-Gustav Jung qui a dévoilé là une véritable liaison amoureuse, et même parlé de bigamie.
 
( 4 ) De la sexualité féminine, op.cit. p. 31.
 
( 5 ) La Doctrine des pulsions, 32e leçon, p. 186-187.
 
( 6 ) De la sexualité féminine, op.cit. p. 13.
 
( 7 ) 31e leçon, p. 148.
 
( 8 ) La Féminité, op.cit. p. 201.
 
( 9 ) De la sexualité féminine, op.cit. p. 13.
 
( 10 ) La Féminité, 33e leçon, p. 197.
 
( 11 ) p. 198.
 
( 12 ) p. 199.
 
( 13 ) p. 195.
 
( 14 ) p. 214.
 
( 15 ) De la sexualité féminine, op.cit. p. 12.
 
( 16 ) p. 214.
 
( 17 ) Un cas… op. cit. p. 253.
 
( 18 ) O.C. XV,252.
 
( 19 ) p. 252.
 
( 20 ) p. 258.
 
( 21 ) p. 259.
 
( 22 ) p. 262.
 
( 23 ) p. 261.
 
( 24 ) p. 261.
 
( 25 ) p , 261,  
L A    P H R A S E    D U   M O I S  :
 
La Psychanalyse se tient sur un terrain commun avec la biologie, en prenant pour
présupposé une bisexualité originelle de lindividu humain, aussi bien quanimal
 
S. Freud : Un cas d’homosexualité féminine, Œuvres complètes XV, 261.
  
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La Voix dans le Désert. Mensuel gratuit du Château d’Argent
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ISSN : 2650 – 67225.
Dépôt légal : 4e trimestre 2022.